Voleuse de baisers.                              

  J’étais parti ce fameux soir,
  Pour m’endormir comme un loir                               
  Dans ce lit doux et bien froid 
  Avec ma belle auprès de moi
  Mais par je ne sais quel hasard
  Je ne pouvais fermer l’œil
  Quand tout à coup, étrange et bizarre
  Je sentis dans mon cou
  Une brise légère et bien plus que douce
  Qui s’arrêtait sur ma bouche
                                 Elle me volait des baisers
                                 Elle m’en volait des milliers  eh ! eh !
                                 Elle ne voulait pas me réveiller
                                 Elle voulait tout garder     (bis)
  Elle qui croyait que je dormais
  Moi qui savais qu’elle m’embrassait
  Je décidai alors pour me venger
  De ce bon pied, continuer
  Mais l’ambiance venant s’installer
  Au milieu du plaisir partagé
  Le lit doucement se réchauffait
  Et moi je m’impatientais
  Le lit doucement se réchauffait
  Et les câlins affluaient
                                Elle me volait des baisers
                                Elle m’en volait des milliers
                                Elle ne voulait pas me réveiller
                                Elle voulait tout garder   (bis)


  N’y tenant plus enfin j’entrepris
  De lui montrer qu’j’étais ravi
  Elle fût encore plus heureuse que moi
  De me savoir ainsi adroit
  La suite je n’vous la raconte pas
  Car la censure me couperait ça
  Mais mon éveil fût récompensé
  Par cette douceur recommencé
  Et de la nuit je ne vis que du feu
  Quand l’jour se leva, j’étais à plat
                              
 Elle me volait des baisers
    J’lui en offrais des milliers
Elle me gardait éveillé
        Pas question de s’reposer  (bis)

  Ce soir quand j’irai me coucher
  Que j’dormirai  à points fermés
  Elle s’assurera que j’suis inconscient
  En m’chatouillant sous les flancs
  Et de penser à cette idée
  J’en suis malade et retourné
  Comment pourrais-je faire pour résister
  Il est trop tard et j’ai sombré
  Mais c’qui est sûr, c’est qu’on veille sur moi
  Et d’y songer, je n’ai plus froid.
                               
                                   Elle me volera des baisers
                                   Elle m’en volera des milliers
                                   Elle ne voudra pas me réveiller
                                   Elle aura tout gardée    (bis)
                                   Elle me volait des baisers
                                   Elle m’en volait des milliers
                                   Elle ne voulait pas me réveiller
                                   Elle voulait tout garder   (bis)


                                                                Andy PIERRON / Andy PIERRON