Didier
BIANCHI

 




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Certains moments de la vie de Didier attendent vos témoignages...

 

Didier, un homme de passions

 

La guitare et le chant

A 20 ans, comme tous les garçons de son âge, Didier aimait à gratter la guitare, s’essayer sur des textes de Brassens. Et au sein de la chorale, comme une évidence, il avait trouver sa place 

La danse folklorique

A compléter

Le vélo

A compléter

Animateur de radio

Alors que n'étaient pas encore libérées les ondes radiophoniques, clandestinement, Didier animait une émission baptisée "radio orale" depuis son domicile de la rue du Levant à Liverdun. Fan de Jango Reinhardt, de crooners tels que Din Martin; amoureux du Blues, il s’était donné, au cœur de cette radio pirate, la mission de faire partager ses préférences mais surtout de promouvoir quelques idées avant campagne électorale.

La Nature

De son enfance  dans le Nord, Didier avait gardé le goût de la nature. Les promenades en forêt étaient  toujours l'occasion de guetter les oiseaux. Son guide "Peterson" sous le bras et ses jumelles autour du cou, il se mettait à l'affût tâchant d'identifier tels ou tels trilles de passereaux. Pipit des arbres, pinsons des arbres, sittelles et grimpereaux étaient ses préférés.

Il avait gardé précieusement tous les vieux numéros de "la Hulotte" auxquels il était abonné du temps où il était un adhérent à la LPO.(Ligue protection pour les oiseaux). Par suite d’un stage à l’étang de Lindre (57), il avait initié avec d’autres, à Liverdun des stages nature à la MPT. Il avait spécialement encadré les sorties ornitho. Le revers de cet amour pour la nature lui valurent une condamnation au tribunal administratif en 2000. Il avait refusé aux chasseurs de la commune, de signer les carnets de piégeage.

 

L'Histoire

Alors qu’il était en poste à Lyon, Didier avait passé une licence d'histoire. Il lisait régulièrement la revue Historia et se nourrissait  de romans historiques. Avec toujours le même intérêt, il ne se lassait pas de relire la série "Fortune de France"  de Robert Merle, de se replonger dans les « Fosses Carolines » de Cavanna, de redécouvrir « Les Croix de bois » de Roland Dorgeles. A ceux qui le suivaient dans la visite d’un château ou d’un lieu hautement réputé, il aimait leur conter l’Histoire, mais aussi s’en enquérir. A Julienas, il fut heureux de faire la connaissance de celui qui devint un ami :Yves, descendant de l'Amiral de Coligny et viticulteur de son état, un double plaisir.

 

Le tennis

En 1987, Didier était mordu de tennis et il était classé.

Il devait le regretter un petit peu car, plus tard, il se plaignait souvent des suites que lui avait réservé ce sport, quelques douleurs articulaires et notamment un tennis-elbow.

 

La plongée

 C'est au hasard de ses vacances qu'il avait été tenté par ce loisir.

Il disait que l'eau était son élément, qu'il s'y sentait aussi à l'aise que les poissons. Il fut l’un des co-fondateurs du club de plongée à Liverdun et c’est lui qui le baptisa "le Cincle plongeur", du nom de cet oiseau étonnant et unique parmi les passereaux qui pratique avec maestria la plongée, la nage et la marche sous l'eau. Didier a effectué sa dernière plongée au Lavandou, en  juillet 2004, Il a initié à cette pratique, ma fille, Emeline.

La moto

Il se peut que si nous ne nous étions pas rencontrés en 1996, Didier n’aurait jamais eu l’idée de s’essayer à la moto. Mais voilà, j'étais moi-même motarde et pour partager ce plaisir, dès l'été 97, il a passé son permis en stage intensif. Il l'a réussi du premier coup le 16 septembre 1997. Sa première moto c’est au copain Hubert qu’il l’achète : une 1100 RT bleue, la même que les motards de la Gendarmerie. En 2005, il en achète une neuve, le modèle identique mais en gris. Je n’ai pas compté les virées, elles ont été si nombreuses, à deux ou en groupe. Didier était souvent l'initiateur de grandes balades avec les copains. Sur son ordre "A cheval", le départ était donné et les pilotes enfourchaient leur machine, faisaient vrombir les moteurs.

 

Anecdote :

A Vallorbe en suisse, un dimanche matin très pluvieux,  quelques années en arrière, Nadine et Didier, Géraldine et moi… La BMW de Didier tombe en panne. Mondiale Assistance et tout le toutim, une journée d’attente dans un café et voilà l’arrivée du véhicule de dépannage.  Les filles partent à l’avant du camion et la moto  à l’arrière . Nous restons seuls, Didier et moi.  C’est alors que ma moto devient providentielle pour le retour à La Planée, lieu de notre gîte. Campés tous les deux sur ma Yamaha 1300 XJR, moi qui pèse 65 kg, j’avais la vague impression de représenter la souris et l’éléphant. « Vas y , vas y tu peux y aller ! » disait Didier alors que la moto se cabrait quelque peu. Aussi, après quelques pénibles kilomètres, j’ai proposé à Didier de faire le pilote. A chaque fois que survenait un virage, j’avais l’impression qu’on allait tout droit dans les champs, retrouver les vaches jurassiennes. En fin de compte, ça passait bien et Didier commentait en disant « Une Yamaha, tourne aussi bien qu’une BM ». J’ai compris qu’il testait la moto. Je suais sous mon casque, mort de trouille…Je suis arrivé livide à La Planée.

Luc A.

 

Le bateau

Le bateau a été toujours synonyme de vacances avec les copains et les copines. Didier était l'organisateur minutieux de nos vacances fluviales. Comme un petit clin d’œil à son père, qui travaillait le long des voies navigables au temps où les péniches étaient tractées. Didier a réservé nos premières vacances en pénichette sur la Saône en 1998. Nous étions six à bord. Lui était le capitaine qui avait sous ses ordres cinq « moussaillonnes », Emma, Claudine, Monique, Nadine et ?. Il se délectait de la beauté des paysages, y trouvait le calme. D'autres croisières ont suivi : le canal de Bourgogne avec notre ami "Tintin" entre autres, l'Alsace et son plan incliné de Hartzviller, le canal du Midi. Nous avions décidé de faire le Lot en juillet 2007. Nous l’avons annulée, Didier ne pouvait plus assurer le rôle de capitaine et nous n’avions plus le cœur d’être ses moussaillons.
 


Le golf

Sur les conseils de son ami Marc Vittmann, Didier avait tenté de s’initier au golf en 2004. Il y trouvait beaucoup de plaisir, des heures de plein air et de marche. Autrement dit un peu d'entretien physique, ce qu'il négligeait par trop à cause d’un emploi du temps souvent surchargé. Aussi, il s'était promis de s'y consacrer tous les mercredi après midi. Mais il ne s'y est pas tenu très longtemps. Merci à Roland Lhomme qui l’a accompagné.